Ferrari
250 GT SWB (1959 - 1962) Scalextric
références C69
ou E4 Jeune,
tumultueuse, débordante de puissance... c'est une voiture de
course, assoiffée de la liberté de la route libre, affamée
d'aventure, préparée pour l'impossible. Telles étaient les
paroles de Heinz-Ulrich Wieselmann dans le numéro estival de
1960 de Motor Revue. Elles référaient à la plus jeune
descendante de la famille des 250 GT Berlinetta - pour certains,
l'essence même d'une Ferrari, pour d'autres, la parfaite
incarnation d'une voiture de sport. Une version
d'intérim de 1959 avait déjà établi le profil de la nouvelle
série, telles que les parties avant et arrière. Mais le long
empattement de 2600 mm demandait un compromis au niveau du style
pour la section du milieu, comme le montraient les horribles
petites fenêtres sur les côtés arrière. Le coupé de courte
dimension présenté au Salon de Paris en 1959 - un des 167 au
total - avait perdu tout cela, et les bonnes caractéristiques
avaient été réunies dans un tout au proportions éternelles
et balancées. Les roues avant et arrière n'y étaient
distantes que de 2400 mm - à peu près comme une Volkswagen.
Bien que la voiture exposée au Grand Palais apparût plate et
simple, la version de 1960 avait un air un peu plus irrégulier
à cause de deux ouvertures pour la ventilation situées
derrière les quatre roues. Sur le modèle de 1961, des
déflecteurs ouvrants contribuaient à la circulation de l'air
à l'intérieur. La carrosserie (comme celles de ses prédécesseurs
façonnée par Pininfarina et construite par Scaglietti) était
principalement d'acier, à l'exception des portes, du capot et
du couvercle du coffre qui étaient d'alliage léger. Les pures
voitures de compétition, entièrement fabriquée d'alliage
léger, constituaient les combattants du front. Leurs douze
cylindres rugissants produisaient 280 ch - c'était un bloc
"court" Colombo, installé avec les culasses du moteur
de course Testa Rossa à obturateurs extérieurs - et chacun ne
portait que 4 kg avec 120 litres d'essence à bord. Le pilote de
course de Düsseldorf Wolfgang Seidel prêta sa Berlinetta
personnelle à Motor Revue pour une semaine pour un test de 1000
kms. Il demanda qu'on respecte la ligne rouge à 7000 rpm du
compte-tours. En se tenant strictement à cette demande,
Wieselmann compléta l'accélération et le test de freinage en
départ arrêté de 160 km/h à zéro en 22 secondes. Il loua
les freins à disque Dunlop qui avaient remplacé les tambours
des générations précédentes, capricieux à l'occasion. Il
écrivit encore que la voiture était aussi utile dans la
circulation qu'un éléphant en train de chasser. Mais elle
était faite pour les circuits de course. Le belge Mairesse,
connu sous le nom de "Crazy Willy", et son compatriote
Berger remportèrent le Tour de France à deux reprises en 1960
et 1961. Le Tour de France était une épreuve de longue
distance tourmentée composée de pistes en France, en Allemagne
et en Belgique, avec sept montées en vitesse, qui devait être
complétée en 9 1/2 heures à vitesse de course. Pourtant,
Stirling Moss s'ennuyait avec cette voiture. Après avoir gagné
le Tourist Trophy à Goodwood le 20 août 1960 avec une
Berlinetta bleue foncée appartenant à l'écurie de Rob Walker,
il dit maussadement que la course n'avait pas été un plaisir,
que le spectateur ne pouvait même pas voir l'homme assis au
volant et que, de toute façon, n'importe quelle Formule junior
à une place était plus rapide... Moteur V12 (Colombo) Capacité 2953 cc Alésage et
course 73 x 58,8 mm Compression 9,2:1 Carburateur 3 Weber double
corps 36 DCL Rendement 280 ch Vitesse
maximum 233 km/h
(rapport de l'essieu arrière 4,0:1) Accélération
0 à 100 km/h 8,2 secondes Départ
arrêté 1/4 miles 14,8 secondes Poids 1120 kg (avec
120 litres d'essence) Dimensions
totales 4150 x 1690 x
1260 mm Nombre
d'exemplaires 167 Cote actuelle
(2008) 1
800 000 €
(acier) 2 000 000 € (alu) ©2000-2008
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